top of page
  • Francoise Cardinal

Le sens de nos pas ❤️ Claire Norton

Le sens de nos pas de Claire Norton


L'avez vous lu? L'avez vous aimé? Envie de le découvrir?


C'est avec une grande émotion que j'ai refermé Le sens de nos pas 🙏


Emotion parce que je me suis laissée embarquer par Auguste et Philomène sur un chemin sensible, poignant, joyeux et triste à la fois, un bout de chemin qu'ils ont fait ensemble, un chemin de vie en quelque sorte.


Je pleure rarement lors de mes lectures, mais là, j'avoue que les larmes ont coulé.

Des larmes de tristesse mais de joie aussi, et d'espérance.


Des larmes salvatrices et puissantes qui font réfléchir au sens que l'on donne à sa vie, au temps qui passe, à ce qu'on désire en faire.


Ce roman nous parle avec finesse de thèmes forts: la vieillesse, le deuil, la maladie, le choix de fin de vie, la culpabilité mais aussi la beauté des rencontres, l'amitié, l'humanité, l'amour et l'espoir, quoi qu'il arrive.


Malgré la rudesse des thèmes abordés, ce roman est porteur d'espérance, lumineux d'humanité, profondément rempli d'amour et de cette joie pure et simple qu'est la joie de la vie.


C'est un roman triste et solaire à la fois.


Les larmes ont coulé, oui, mais elles furent ensoleillées par tout cet amour distillé au fil de cette magnifique et poignante histoire!


Auguste, 85 ans, de beaux souvenirs plein le coeur mais un quotidien malmené par l'annonce de la maladie, par sa belle fille dixit Cruella qui le considère plus comme un poids que comme un être humain, son fils dont l'indifférence le pèse, des regrets qui le taraudent, l'impression de ne plus avoir le choix de sa vie.


Philomène, 15 ans, adolescente en mal être suite au décès de sa maman, en rupture de communication avec son papa, qui cherche des réponses à ses questions, un sens à son avenir, un pansement à son chagrin.


Ces deux là, que rien de destinait à se rencontrer, vont se trouver par hasard sur le même banc, un de ces jours où rien ne va.


Et l'improbable va se produire, ils vont faire un sacré bout de chemin ensemble!


On ne peut que s'attacher à Auguste et Philomène!


Deux personnages qu'on adore d'emblée!


L'une au début de sa vie qui a encore tant de "premières fois" à vivre.


L'autre qui arrive doucement au bout et qui pense aux "dernières fois".


A eux, deux, ils vont vivre encore et encore des "premières fois", vont apprendre à se connaître, s'apprécier, devenir complices, s'entraider, s'aimer d'un lien indéfectible, quoi qu'il arrive.


J'ai adoré leur philosophie de vie à chacun d'eux!


J'ai adoré les rencontres qu'ils ont faites sur ce bout de chemin!


J'ai réfléchi aux sages paroles d'Auguste.


J'ai espéré pour l'avenir de Philomène, le "phénomène" de vie d'Auguste.


C'est une magnifique histoire, triste certes, mais c'est la toute la complexité de la vie, on est heureux et malheureux à la fois, on peut faire de belles rencontres qui nous ensoleillent même lorsqu'on se pense au bout du chemin, on peut espérer, encore et toujours 🙏


"Vieillir, c'est beau lorsqu'on n'oublie pas que chaque jour qui nous est offert est une chance de profiter des plaisirs de la vie, ou encore des gens que l'on aime. de goûter et se délecter de chacun de ces instants en prenant conscience de la chance qu'on a... Mais pour s'en rendre compte, il faudrait avoir conscience en permanence du temps qui passe, vite, si vite..." nous dit Auguste.


Merci Auguste, Philomène, Claire Norton pour ces enseignements de vie et cette histoire solaire malgré les aléas de la vie! 🙏


📚 Résumé 📚


Auguste a « son » banc, dans un joli parc du Vésinet.

Celui où, tant de fois, il est venu s’asseoir avec Jeanne, son grand amour. Depuis la mort de cette dernière, il continue d’y venir chaque jour se souvenir des belles choses... Cet après-midi-là, c’est accablé qu’Auguste s’assied : il vient d’apprendre coup sur coup que sa belle-fille et son fils s’apprêtent à le placer en maison de retraite, et qu’il est atteint d’un mal incurable qui ne lui laisse que quelques mois à vivre.

Échouée à l’autre bout du banc, Philomène, quinze ans, est tout aussi désemparée. Fille unique, elle vient de perdre sa mère dans un accident de voiture et a rompu toute communication avec son père, qu’elle accuse de lui cacher la véritable cause de cet accident : un suicide.

Leur seule issue, cet après-midi-là : s’enfuir. Auguste parce qu’il refuse de passer le peu de temps qu’il lui reste enfermé et passif. Philomène parce qu’elle ne pourra pas faire son deuil tant qu’elle n’aura pas résolu le mystère de la mort de sa mère.

Également désemparé, Auguste n’a aucune envie de s’encombrer de cette gamine. Pourtant, et contre toute attente, la quête que vont entreprendre ensemble le vieil homme et la jeune fille se révélera le plus précieux cadeau que la vie pouvait leur réserver...




418 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page