J'avais découvert Rachel Joyce via son roman "La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi..." et j'ai eu envie d'approfondir son univers.
Le titre "Si on dansait" n'est pas révélateur de l'histoire, on n'y danse pas, on y écoute de la musique ou plutôt on apprend à l'écouter via 1001 anecdotes sur les compositeurs et leurs titres, qu'ils aillent de Aretha Franklin à Vivaldi, Bach, les Beatles, Beethoven, les Beach Boys, Duke Ellington...
On découvre tout cela avec bonheur grâce à Franck, propriétaire de son magasin de disques vinyle dans Unity Street.
Franck qui vit pour la musique, dont la maman, Peg, l'a abreuvé de mille anecdotes depuis sa plus tendre enfance.
S'allonger sur le sol, placer religieusement le disque vinyle sur le tourne disque, et écouter, tout ce qui transparaît à travers la musique.
Franck a ce don de découvrir quelle musique fera du bien au coeur et à l'âme des gens. C'est un pourvoyeur de bonheur qui pense aux autres avant de penser à lui.
Vous rentrez pour du Chopin dans sa boutique? Vous ressortez avec Aretha Franklin avec le sentiment d'avoir été compris, aidé, percé à jour et cela vous fait sacrément du bien au coeur!
Franck, fervent défenseur du vinyle contre les CD qui font leur apparition.
Chaque chanson, chaque morceau, chaque titre raconté est un vrai bonheur!
Autour de lui vaquent les habitants de Unity Street, une tatoueuse, un assistant gaffeur, un prêtre à la retraite, deux croquemorts jumeaux, un boulanger..
Tout ce petit monde porte bien la bannière du nom de sa rue parce que dans ce quartier abandonné, un peu malfamé de Londres, on est unis, on s'entraide, on forme une communauté, on est une grande famille.
Malgré quelques longueurs, j'ai aimé toute l'humanité qui se dégage de ce roman!
Toute la bienveillance, l'entraide, la chaleur humaine.
On n'a parfois pas grand sou en poche mais quelqu'un qui vous tend la main, qui vous écoute, ça vaut tout l'or du monde.
Franck et ses amis vont vivre diverses péripéties que vous découvrirez au fil de l'histoire, rencontrer Lisa, cette mystérieuse dame au manteau vert, et vous feront croire que oui, il est encore possible que ce genre de boutiques, que ce genre d'humains, que ce genre de rues existent de par le monde.
Quant au final de l'histoire, grandiose, l'émotion est vraiment au rendez vous!
Une belle lecture qui sort des sentiers battus et qui est un mélange doux amer de sensibilité, d'humour, d'humanité, d'émotion à fleur de peau, de bienveillance, un patchwork de la vie tout simplement... 🙏
🎼 Résumé❤️ À Londres, au bout d'une impasse délabrée, Frank n'est pas un disquaire comme les autres. Chez ce marchand de vinyles, une belle équipe de joyeux marginaux se serre les coudes, tous un peu abîmés par la vie.
Surtout, Frank a un don. Il lui suffit d'un regard pour savoir quelle musique apaisera les tourments de son client. Quitte à préconiser du Aretha Franklin à un obsessionnel de Chopin...
C'est ainsi que Frank fait la rencontre de Lisa, une mystérieuse femme au manteau vert. Après s'être évanouie devant sa boutique, elle le supplie de l'aider à comprendre la musique. Lors de leurs rendez-vous, Frank replonge dans sa propre enfance, revoyant sa mère, l'excentrique Peg, lui passer des vinyles sur sa vieille platine.
Lui qui ne croit plus en l'amour depuis longtemps sent son cœur vibrer à nouveau. Et puis, un jour, Frank découvre le secret de Lisa. Le monde s'écroule, il disparaît.
C'est sans compter, pourtant, sur l'extraordinaire solidarité qui règne sur Unity Street. Car après le chaos, il n'est jamais trop tard pour faire renaître l'espoir et réapprendre à danser...
Avec une sensibilité magnifique, Rachel Joyce célèbre le courage de gens ordinaires, la force de l'amour, mais aussi la puissance de la musique qui, parfois, peut sauver des vies.
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