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- A la découverte de... Florence Tholozan
À la découverte de Florence Tholozan qui s'est livrée en toute sincérité et spontanéité pour notre nouveau rendez-vous 🙏 Auteure de "La chinoise du tableau" et "L'écho de nous jours" chez M+ Éditions. Une belle aventure que celle de Florence et ses romans qui a commencé un dimanche de pluie! J'ai adoré ses deux romans! Et vous? Les avez vous lus? Aimés? Envie de les découvrir? 🙏 Bonjour Françoise, je te remercie pour ton invitation à participer à cette interview. Je suis ravie de répondre à tes questions. 🎤 Peux-tu te présenter en quelques mots ? Je vis dans le midi, près de Montpellier, ma ville natale. J’ai fait des études de psychologie clinique et j’enseigne dans l’Hérault. J’ai trois enfants et un chat. Je suis passionnée par la lecture et l’écriture depuis toujours. Mon premier roman La Chinoise du tableau est sorti en librairie en décembre 2019 chez M+ Éditions. Il est maintenant traduit en plusieurs langues et a été récompensé par le Prix Paroles d’auteur(e)s. Mon deuxième roman L’écho de nos jours a été publié par le même éditeur en novembre 2022. 🎤 D’où est venue ton envie d’écrire? Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu l’amour des mots doublé d’une imagination débordante. Jeune, j’aimais déjà lire et écrire. On m’a souvent dit que j’écrivais bien et cela m’a encouragée à développer cette capacité. J’écrivais des poèmes, des chansons pour mes amis musiciens et je tenais un journal intime, bien sûr, comme beaucoup d’adolescentes. J’ai même écrit un scénario de court métrage, au lycée. Je l’avais tapé à la machine à écrire que j’avais reçue à Noël. J’entretenais également de nombreux échanges épistolaires. Relativement timide et émotive, je trouvais en l’écrit, la répartie que je n’avais pas à l’oral. Je pouvais mieux maîtriser mes émotions, aller à mon rythme, peaufiner, choisir le bon mot, relire, corriger, et ainsi m’approcher au plus près de ma pensée. C’est un réel plaisir que de jouer avec les mots, de les agencer de manière harmonieuse, de les faire chanter. Je me plais à composer des haïkus, de temps en temps. L’écriture répond à un besoin de partage, de transmission, mais aussi de création. Elle m’apporte la liberté de plonger dans un univers infini de tous les possibles, qui n’appartient qu’à moi. C’est un moment qui me permet de m’évader du monde réel et de me ressourcer. J’y trouve une quiétude, une sérénité et la possibilité de me centrer sur mon moi profond. Je n’avais jamais écrit de roman, ni même de nouvelles, avant La Chinoise du tableau. Jeune adulte, je me suis consacrée à l’éducation de mes enfants ainsi qu’à ma carrière d’enseignante. Je savais au fond de moi que j’écrirais un jour, mais je n’en trouvais ni le temps, ni l’inspiration. Un dimanche de pluie, j’ai voulu écrire une rencontre. C’est tellement fort, la rencontre amoureuse entre deux êtres ! Et puis, il a bien fallu donner un nom aux personnages, une apparence, un caractère, un métier et un passé… J’ai continué, pour le plaisir d’écrire, sans penser une seule seconde que je tenais là le début d’un premier roman. Les personnages ont rapidement pris la main et je racontais leur histoire sans savoir où j’allais, sans aucun plan, comme dans la vraie vie ! Aux trois quarts du récit, je me suis dit que je ne pouvais pas continuer ainsi. J’ai donc imaginé la fin et cela m’a amenée à structurer l’ensemble, à enlever des passages, à en déplacer d’autres. Je me suis ensuite beaucoup documentée. C’est quelque chose que j’adore car j’ai une grande soif d’apprendre, tout comme j’aime enseigner. J’ai ensuite fait lire mon manuscrit à des personnes de mon entourage qui m’ont encouragée à l’envoyer à des éditeurs. J’ai répondu à un appel à texte lors d’un concours organisé par les Éditions Charleston et la ville de Cabourg. Le lauréat se voyait proposer un prix littéraire et un contrat d’édition. Je suis arrivée troisième parmi les cinq finalistes. Je n’ai donc pas été éditée à ce moment-là, mais l’événement ayant été médiatisé, j’ai été repérée par Marc Duteil des Éditions M+ qui, après soumission de mon manuscrit à son comité de lecture, m’a proposé d’éditer La Chinoise du tableau. Depuis je vis un rêve éveillé ! J’enchaîne les dédicaces et les salons. Mon livre a été récompensé par le Prix de paroles d’auteur(e)s. J’ai été invitée à participer à des émissions radio, j’ai été interviewée par la presse locale et par des blogueurs sur leur sites et chaînes YouTube. Quels défis pour la personne timide que je suis ! Ensuite mon livre est sorti au format numérique et audio, puis a été publié en anglais et en bilangue anglais/français aux USA par les Editions Harvard Square. Il sera traduit en allemand et publié en Allemagne fin 2023 par les Editions Drachenhaus Verlag. Une traduction en polonais est en cours aux Editions Slowne. Une merveilleuse aventure ! 🎤 Quelles sont tes sources d’inspiration ? Tout est source d’inspiration pour moi, que ce soit les gens, les arts dans leur ensemble, la nature, mais aussi les rêves que je fais et mon imagination débordante. Ce que j’écris n’est que pure fiction. Quelques détails personnels s’invitent parfois dans le récit, ils sont cependant anecdotiques. Seuls mes proches peuvent les déceler. Dans La Chinoise du tableau, je fais allusion à mes grands-parents pendant la guerre. C’était une façon de leur rendre hommage tout en perpétuant la mémoire de l’histoire familiale. 🎤 Que représente l’écriture pour toi ? Ecrire est une passion. Elle me permet de m’évader et de me ressourcer au plus profond de moi. Je ressens beaucoup de sérénité lorsque j’écris. Comme lorsque je pratique la méditation. Elle m’offre en outre la possibilité de partager, de transmettre. 🎤 As-tu des rituels, habitudes d’écriture ? J’écris surtout le soir dans le silence de la maison, lorsque rien ne pourra m’interrompre. En journée j’ai besoin d’avoir deux ou trois heures devant moi pour pouvoir écrire. Je bois des litres de thé, bien installée à mon bureau. Souvent mon chat me tient compagnie. Quand je ne suis pas chez moi, j’écris sur des petits carnets ou bien sur les notes de mon téléphone. Il m’arrive de devoir me garer sur le bord de la route pour noter une idée avant qu’elle ne s’envole ! 🎤 Combien de temps consacres-tu à l’écriture par jour ? Je ne saurais le dire. Quand on aime, on ne compte pas ! Je peux y consacrer des soirées entières ou ne rien écrire des jours durant. C’est très irrégulier. 🎤 Quel livre as-tu préféré parmi ceux que tu as lus ? Difficile de n’en citer qu’un ! Je dirais 1Q84 d’Haruki Murakami, L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon, Hygiène de l’assassin d’Amélie Nothomb, Bonjour tristesse de Françoise Sagan, Le sixième sommeil de Bernard Werber, les romans de Michel Bussi que j’ai eu la chance de rencontrer… Des livres incontournables comme La nuit des temps de René Barjavel ou Le Petit Prince. Je lis de tout, j’aime découvrir d’autres univers. Je lis surtout les livres de mes amis auteurs. Je n’ai malheureusement pas assez de temps pour lire autant que je le voudrais depuis la sortie de mon roman. Ma PAL grossit à vue d’œil ! J’ai cependant un penchant pour les romans asiatiques, notamment japonais. Je peux citer Le goûter du lion et La papeterie Tsubaki d’Ito Ogawa ou La patience des traces de Jeanne Benameur. J’aime y trouver une écriture délicate, poétique, une profondeur psychologique des personnages, et un soupçon de fantastique ou de rêve qui flirte avec la réalité, sans que la frontière entre les deux soit bien définie. J’écris ce que j’aime lire, finalement ! Mes romans sont donc empreints de poésie, de psychologie, de culture asiatique et font quelques entorses à la réalité. 🎤As-tu d’autres passions que l’écriture ? À part la littérature, je suis passionnée par l’Asie. J’aime voyager, découvrir d’autres peuples, d’autres langues, d’autres cultures… je suis très curieuse, j’ai une soif insatiable d’apprendre et de transmettre ensuite mes connaissances. 🎤 Peux-tu nous parler de ton dernier roman ? L’écho de nos jour raconte l’histoire de Saskia qui ressent la curieuse impression d’avoir récupéré une bouteille jetée à la mer en découvrant un petit bout de papier plié, bien caché au fond de la poche d’un panier acheté sur le port. Des mots en provenance d’Indonésie piquent sa curiosité. Saskia traverse une période délicate et rien ne la retient en France, ni son travail, ni son amour de jeunesse qui vient de la quitter. Alors, pourquoi ne pas entreprendre un grand voyage en Indonésie pour évacuer le côté sombre de sa vie actuelle, et résoudre peut-être l’énigme du panier. Il s’agit d’un roman rempli de mystère, de découverte d’autres cultures sur fond de résilience, de quête identitaire et de secret de famille. 🎤 Que lis tu en ce moment ? Deux feuilles de gingembre de Sylvie Servan-Schreiber. Un roman qui se passe en garnde partie au Japon. 🎤 Un mot pour terminer ? Je terminerais en empruntant les mots d’Egar Morin : « Par les mots on exprime des choses aux frontières de l’indicible, de la réalité. L’espèce humaine a besoin de compromis pour supporter la réalité. Ce compromis est apporté par les croyances, les religions et tous les arts. L’âme est sensible à leurs messages. » Je te remercie, Françoise, j’ai été ravie de répondre à tes questions. Merci Florence pour de t'être prêtée au jeu de ces questions/réponses! Tu t'es livrée avec passion sur ton amour des mots. Merci aussi pour tes idées de lecture. Pour ta gentillesse et ta spontanéité! J'ai adoré cette interview Florence Tholozan s'est prêtée au jeu du Portrait Chinois pour nous! Auteure de "La chinoise du tableau" et "L'écho de nos jours" chez M+ Éditions Son portrait chinois? Passionnant! Florence a ajouté des catégories, un vrai bonheur! 🙏 🎤 Si tu étais ..... 🎼 Une chanson Veiller tard (Jean-Jacques Goldman) 😻 Un animal Un chat 💙 Une couleur Bleu-vert (toutes les nuances de l’eau ainsi que l’aspect laiteux du verre dépoli) 🌸 Une fleur La pivoine 🙏 Une émotion La gratitude ❤️ Une époque L’instant présent 🌛 Un moment de la journée Le soir 🌏 Un lieu L’Asie 🍽️ Une pièce de la maison La cuisine 🎞️ Un film Le discours d’un roi ☀️ Une saison L’été 📚 Un personnage de roman Éléa (La nuit des temps) 📘 Un roman Le Petit Prince 🚀 Un voyage Dans l’espace ✍️ Une citation « La force ne vient pas des capacités physiques, mais d'une volonté invincible. » (Gandhi) 🌊 Un élément L’eau 💙 Une passion La littérature 💃 Une danse Le tango 🫖 Une boisson Le thé (matcha latte, de préférence) ❤️Une saveur Umami ☔ Un parfum Les embruns et les parfums iodés, l’odeur de la terre après la pluie, le parfum des figuiers 🎹 Un instrument Le piano 🍒Un fruit Les cerises 🥦 Un légume Le chou romanesco et ses fascinantes inflorescences pyramidales 🔠 Une lettre de l’alphabet Le A comme Amour, Amitié, Âme Merci Florence pour ce magnifique portrait chinois! 🙏 Après avoir découvert le portrait chinois et l'interview passionnante de Florence Tholozan, et si on parlait de ses romans? "L'écho de nous jours" et "La chinoise du tableau" chez M+ Éditions Les avez vous lus? Aimés? Envie de le découvrir? J'ai adoré ces deux histoires! On en parle ensemble? 🙏 ❤️ La chinoise du tableau: Si comme Mélisende et Guillaume vous découvriez un tableau très étonnant ? Au second plan, derrière une jeune Chinoise, se tiendrait un couple. Un couple qui ressemblerait en tout point au vôtre. À un détail près : les personnages représentés sur la toile seraient bien plus âgés. Une curiosité irrésistible vous entraînerait jusqu'en Chine, à la recherche de la Chinoise du tableau. Et si vous vous aperceviez que cette dernière détenait un secret qui va bouleverser votre vision de la vie ? Un roman contemporain envoûtant. Des sentiments purs et forts. Un récit à plusieurs voix de toute beauté, où la particularité de chacun s'imbrique dans une continuité intemporelle. 🙏 Mon ressenti après sa lecture: Il est de ces histoires dans lesquelles on plonge immédiatement, dès les premières lignes. Cela a été le cas pour "La chinoise du tableau". Lorsque Shushan, la "passeuse d'offrandes" nous évoque ce don troublant reçu en héritage et l'univers qui lui a ouvert ses portes, j'ai été happée, littéralement par la poésie de ses mots. Et cela jusqu'à la fin de cette magnifique, énigmatique et poétique histoire. Pour peu que vous aimiez les récits qui ne vous évoquent pas le côté cartésien de la vie, mais le côté rêveur, celui de tous les possibles, celui des rituels ancestraux, des âmes du passé, de la destinée, des pressentiments, des sentiments de "déjà-vu", alors vous verrez, Sophie Tholozan va vous prendre par la main et vous emmener par delà le monde et vous raconter une histoire pleine de poésie, d'amitié, d'amour par delà le temps, de générations qui se croisent, de mystères qui vous ouvrent l'esprit vers des perspectives que vous n'aviez pas imaginées. Elle va aussi vous raconter, finement, doucement, précisément, poétiquement, les traditions et la culture chinoise, la vie au quotidien, les rites, les secrets de l'architecture, la douceur et la beauté des paysages, les étoffes colorées, les ruelles magiques et mystérieuses Et avec Mélisende et Guillaume, nous allons faire un beau voyage: tout là-bas, sur plusieurs temporalités. Et un voyage intérieur profond aussi. Il a suffi d'un tableau pour que leur destin soit en marche. Il a suffi d'un tableau pour nous conquérir le coeur. Un vrai et magnifique coup de coeur que La chinoise du tableau, vous l'aurez compris! 💖 💙 L'écho de nos jours: Quelques mots griffonnés découverts dans la poche d’un panier acheté sur le port, et Saskia ressent la curieuse impression d’avoir récupéré une bouteille jetée à la mer. Rédigé en anglais, le message provient d’Indonésie et résonne comme une incitation à partir sous d’autres cieux, en espérant qu’un dépaysement total effacerait le côté sombre de sa vie actuelle. Un roman contemporain très coloré qui tient en haleine par ses découvertes successives aussi surprenantes qu’inattendues. 🙏 Mon ressenti après sa lecture: "Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez vous" disait Paul Eluard. Et c'est bien de hasard et de rendez vous qu'il s'agit dans cette magnifique histoire qu'est "L'écho de nous jours"! Une histoire aux accents de couleurs, d'arômes, de saveurs. De la découverte de Bali, d'une autre culture, de traditions, de rituels, d'un autre univers teinté de découvertes, d'humanité, de sourires et de mains qui se tendent. Aux accents d'évasion aussi, l'écriture de Florence Tholozan nous emmenant avec elle là bas, nous décrivant tant et tant de belles choses, lieux, paysages, marchés, rencontres, vie au quotidien, on a le sentiment qu'elle nous a pris par la main et qu'elle nous emmène avec elle à la découverte de ce lieu magique! Aux accents de bienveillance par la bonté, la gentillesse et le sourire des rencontres de hasard et de la population qui s'ouvre à Saskia, notre héroïne à la recherche d'elle même. Aux accents de sérénité, apaisement, zénitude, de recherche de soi... Si les récits hauts en couleurs et exotisme par la description des rites, lieux et traditions vous tentent. Si vous croyez aux hasards de la vie, aux vies antérieures, au karma, aux chamans, à l'éveil de soi, l'illumination, le nirvana, au rites qui y conduisent. Si les histoires faites de jolies rencontres, de mystères qui s'éclaircissent, de relations familiales du passé et du présent qui évoluent, vous tentent. Si le Carpe Diem est un de vos préceptes de vies, embarquez donc avec Saskia vers Bali et sa beauté, vous voyagerez, rêverez, réfléchirez au sens de votre vie, et à tout ce que la beauté du monde a à nous offrir. Des hasards, des rendez-vous qui permettent à chacun de se découvrir, se construire ou se reconstruire, évoluer vers un avenir meilleur, vers une réelle connaissance de soi et des siens. Une belle découverte que cette histoire! Un joli coup de coeur!
- Le dernier sommeil de l'ourse 🙏 Sophie Jomain
"Hymne à la nature, Le Dernier Sommeil de l’ourse explore avec tendresse la relation d’une mère et sa fille, au coeur des paysages époustouflants de l’Alaska." Loin de tout. Hors du brouhaha du monde. Hors du temps. La nature à perte de vue. L'eau. La forêt. La baie. Les maisons en bois. Les petits chemins qui serpentent. Le petit port. Les tempêtes. La pêche. Le soleil couchant. Et puis Emma & Abby. Abby & Emma. Cela pourrait être le doux refrain d'une chanson. Cela pourrait être une mélodie de beaux souvenirs. Une histoire complice entre une mère et sa fille. Mais les refrains ne sont pas toujours doux. Les chansons sont parfois bouleversantes. Emma, une mère qui ne nous laisse pas indemne. Être mère, l'amour d'une mère, est ce inné? Emma, mère par le corps, mère biologique. Pas par le coeur. Pas par l'esprit. Qui assume ses actes. Et son désintéressement de ce statut tant idéalisé. Abby, une fille en quête d'amour. Adorée par son père. Ignorée par sa mère. Envie de reconnaissance. D'exister dans les yeux d'une maman. De se construire à travers elle. Une fuite vers Paris. Un exil géographique. Un éloignement du coeur. Et puis, et puis... La vie fait que. La vie fait qu'Abby vient rejoindre Emma au crépuscule de sa vie. Y a t'il un espoir? De se trouver l'une l'autre? Enfin? Se comprendre? Se créer des liens? S'offrir des souvenirs? A vous de le découvrir dans cette histoire sensible, douce et rugueuse à la fois. Une plume pleine de tendresse, de poésie de la vie, de lyrisme de la nature, d'amour disséminé de ci de là. Une histoire qui m'a happée dès les premières pages! Sophie Jomain nous offre là une ode à la Nature et nous invite à revenir à l'essentiel dans nos vies, à remettre de l'ordre dans ce qui est vraiment important. Elle nous offre aussi un portrait tout en humanité d'une maman dont on pourrait dire, sans la juger, qu'elle n'est "pas une maman qui rentre dans le moule" et de sa fille. Une histoire sombre de par les thèmes abordés, solaire par l'espérance, la sensibilité, la résilience, l'amour, l'entraide et peut-être le pardon, au bout du chemin 🙏 J'ai vraiment aimé cheminer auprès de ces deux femmes dans ce petit coin hors du monde ! 💙 📚 Résumé 📚 Abigail Lompré n’est pas retournée en Alaska depuis dix ans. L’île du Prince-de-Galles est belle, brute et sauvage, mais elle l’a fuie à l’adolescence pour rejoindre sa grand-mère paternelle à Paris, laissant derrière elle un père qu’elle aimait profondément et une mère avec qui elle ne s’est jamais entendue. Pourtant, aujourd’hui, c’est bien pour Emma qu’Abby est de retour. Pierre est mort et elle sait que son devoir est de ramener en France la seule famille qui lui reste, qu’importe leurs désaccords passés. Sans son mari, son roc, son compagnon de toujours, Emma n’est plus capable de vivre seule dans un endroit aussi hostile et isolé, mais jamais elle ne quittera son île. Convaincre Abby que sa vie est ici, sur la terre de son enfance, serait la seule solution. Au fil des jours, s’engage un combat de volonté, mais naissent aussi l’espoir et de timides rapprochements entre Abby et Emma. Sauront-elles se pardonner toutes ces années perdues ? Hymne à la nature, Le Dernier Sommeil de l’ourse explore avec tendresse la relation d’une mère et sa fille, au coeur des paysages époustouflants de l’Alaska.
- Il faut beaucoup aimer les gens * Solène Bakowski
Il faut beaucoup aimer les gens de Solène Bakowski est un beau coup de cœur pour moi ! De ceux que l’on reçoit comme un présent, bourré d’humanité ! Parce que les gens, je les aime, j’aime leurs histoires, ce qu’ils laissent transparaître, leurs petits bonheurs, leurs fêlures cachées, j’aime imaginer leur vie. Grâce à Solène Bakowski, j’ai rencontré de belles personnes, beaucoup de belles personnes! De celles dont on ne parle pas forcément dans les infos, de celles qui vivent dans l’ombre, qui n’ont pas un destin flamboyant, qui ne brillent pas en société ou sur les réseaux sociaux, qui ont une vie toute simple mais un cœur rempli d’amour pour leur prochain. Comment ai-je rencontré toutes ces personnes, à l’instar de la magnifique couverture de « Il faut beaucoup aimer les gens » ? Grâce à Eddy, qui par un hasard de circonstances, va partir dans une quête vieille de nombreuses années: retrouver l’identité et ainsi la vie passée, d’une vieille dame sans abri qu’il avait retrouvée décédée sur le trottoir lorsqu’il avait 11 ans. Grâce à cette quête, Eddy va découvrir une multitude de personnes qui ont croisé le chemin de Rosa, qui a fini sa vie seule sur bout de rue. Toutes ces personnes vont tisser des liens, entre le présent et le passé, entre elles, entre Eddy et l’humanité. Chaque histoire est comme un domino qui aussitôt tombé nous en révèle une autre. De dominos en dominos, on va apprendre aux côtés d’Eddy à découvrir Rosa, sa vie et ainsi, la faire revivre un peu, lui redonner une histoire, la faire perdurer, cette dame morte sous X. Des liens invisibles se créent entre ces dominos, ces inconnus qui sont raccordés sans le savoir. Dont l’existence est entremêlée de souvenirs, d’amour, d’amitié, de vie, d’humanité. Ces dominos qui se racontent, Eddy va apprendre à les écouter, à enregistrer leur histoire personnelle, celle qu’ils ont vécue avec Rose et Eddy va réapprendre, grâce à eux, à aimer l’humain, tous ces gens autour… De l’épicier qui fait pousser ses tomates avec amour, à ses deux petits fils. Du mime devenu vendeur de journaux au docteur Sécu et son épouse. De la dame pipi à l’amie de Rosa, tous vont se raconter. La raconter. Mimo, Alexandre, Ahmed, Lili, le docteur Kadoche, son épouse, Annie, Robert, Luciole, Patrick… Tous ces dominos humains nous racontent une magnifique histoire humaine. Cette Rosa qui avait le goût des autres va des années plus tard donner le goût des autres à Eddy et ceux qu’il rencontre. Il faut beaucoup aimer les gens, assurément, c’est ce que Rosa aurait dit… Merci à Solène Bakoswki d’avoir mis en lumière le destin et l’histoire de personnes dont on parle peu, ou pas, ces personnes invisibles, ces cabossés de la vie qui vivent loin des projecteurs, mais qui, bien que dans l’ombre, ont des destins rayonnants. On termine cette histoire avec une envie folle, comme Eddy, devenir des relais d’histoires, tendre l’oreille, tendre la main et offrir son cœur. Merci pour cette belle histoire ! 🙏💙📘 🙏 Résumé🙏Après un séjour en prison, Eddy Alune, 31 ans, est devenu veilleur de nuit, un métier qui lui permet d'échapper aux gens et aux ennuis. Il vient de perdre son père. En vidant l'appartement de son enfance, il retrouve des effets personnels qu'il a volés, vingt ans plus tôt, à proximité d'une SDF morte dans la rue. Poussé par la culpabilité, il décide de rendre à cette femme l'histoire qui lui a été confisquée. Une enquête commence, dans laquelle Eddy se lance magnétophone à la main, pour ne rien oublier. De rencontre en rencontre surgissent plus que des souvenirs. Des liens nouveaux se tissent et la mémoire, ravivée par Eddy, va bouleverser bien des vies. Il faut beaucoup aimer les gens trace le parcours d'un homme ordinaire qui, voulant réparer ses fautes, se trouve réparé par les autres. Ce roman pudique et profondément humain dessine les contours extraordinaires des visages qui font notre quotidien. 💙 Extraits 📘 ✨ À quoi tient la vie ? À nos liens invisibles ; à nous, inconnus, qui, sans le savoir, sommes raccordés. À nos existences qui se percutent en silence ✨ Rosa s'est toujours entourée d'amour. Elle n'imposait jamais sa présence et a toujours suivi les élans de son coeur. Je veux croire qu'elle n'a regretté aucun de ses choix et qu'elle est partie avec la certitude d'avoir aimé. ✨ Rosa avait le goût des autres ✨ Les gens parlent surtout sur d'eux-mêmes. C'est bien, en un sens, il vaut mieux s'attarder sur les vivants. Ceux qui nous ont quittés ne sont pas candidats à la résurrection, tandis que ceux qui restent ont toujours une chance de se relever...
- A la découverte de... Audrey Sabardeil
Partir à la découverte des auteurs? Cela vous tente? Découvrir leur parcours, leurs sources d'inspiration, leur rituels d'écriture via un jeu passionnant de questions/réponses. C'est Audrey Sabardeil qui ouvre le bal de ce nouveau rendez-vous avec vous! Elle s'est livrée en toute sincérité. J'espère que vous lirez son interview jusqu'au bout. Elle m'a intéressée, émue, épatée,... J'ai adoré découvrir "l'envers du décor" de sa vie de femme et auteure! Audrey Sabardeil, qui a publié "Le soleil ne brille pas pour tout le monde" et "Les naufragés" chez M+ Éditions 🎤 Peux-tu te présenter en quelques mots ? Je viens d’avoir 47 ans, je suis mariée, ma fille unique a 17 ans et nous vivons entre Marseille et Aix-en Provence depuis bientôt six ans. Jusque-là, je vivais dans les quartiers Nord de Marseille. J’y suis née, j’y ai grandi. Je crois que les lieux nous forgent. C’est mon cas. La vie m’a appris que les gens qui nous sont chers ne sont pas éternels, j’ai quelques regrets inconsolables. C’est sans doute aussi pour cela que certains de mes amis proches sont aujourd’hui comme ma famille. Je pense être indépendante mais je ne suis pas du tout une solitaire pour autant. Par ailleurs, je suis professeur de français en collège depuis que j’ai 21 ans. Depuis quelques années, j’enseigne à Aix-en-Provence. Que dire encore ? Je suis une lectrice boulimique depuis toujours. 🎤 D’où est venue ton envie d’écrire? Depuis l’enfance, grâce à mon grand-père paternel qui improvisait des histoires comme personne, puis mon père qui écoutait tout le temps Brel, Brassens et Nougaro à la maison, j’ai toujours eu l’amour des mots et du récit. J’ai choisi de signer de mon nom de jeune fille, Sabardeil, leur nom à tous deux, parce qu’ils en auraient été fiers. C’est mon hommage posthume pour cet héritage précieux. Dès que j’ai su lire, j’ai dévoré les romans, lu et relu des paroles de chansons. Ce « bain de mots » m’a conduite rapidement à écrire : à l’adolescence d’abord, toutes sortes de choses très courtes (des fragments d’histoire, des romans avortés, des chansons, des nouvelles). Quant à être publiée, l’idée date d’il y a quelques années, grâce à un collègue, devenu un ami. À la moindre occasion, on parlait musique, cinéma et bouquins. Sans lui, qui était le seul, longtemps, à qui je montrais mes bouts de textes (Je n’osais pas auprès de mon mari ni de ma plus proche amie.), je n’aurais jamais réussi à venir à bout de mon premier roman. 🎤 Quelles sont tes sources d’inspiration ? Indéniablement, la vie qui m’entoure, la société. C’est d’abord le réel qui me donne l’idée d’une scène importante autour de laquelle je construis l’idée puis l’intrigue du roman, parce que rien n’y est vrai mais que tout pourrait l’être : les faits divers, les gens dans la rue, une discussion que j’entends. Voilà la source principale. Et puis il arrive aussi que le titre, les paroles d’une chanson, ou une scène dans un film puissent déclencher l’étincelle. Pendant longtemps, j’ai été persuadée que je n’avais rien d’intéressant à raconter. Que je n’avais pas en moi ce qu’il fallait pour écrire un roman, que mes scénarios ne valaient rien. Lorsque mon éditeur a signé mon premier contrat et m’a donné « le droit d’écrire », j’ai réalisé que le monde regorgeait de trésors narratologiques et qu’il me fallait juste observer, écouter et laisser mon imagination faire des assemblages et des associations d’idées. Aujourd’hui, j’ai l’impression que je n’aurai pas assez d’une vie pour mettre en mots toutes les idées de romans qui se bousculent. 🎤 Que représente l’écriture pour toi ? à la fois une échappatoire, un plaisir, un loisir, un passe-temps, mais aussi un défi, une exigence, une discipline qui m’obligent à me dépasser, la quête du mot parfait, un objectif à atteindre. Et aujourd’hui, avec deux romans publiés et un troisième en gestation, l’écriture est pour moi une nouvelle aventure professionnelle et personnelle. 🎤 Quels sont les bons et les mauvais côtés en tant qu’auteur? Parmi les bons côtés, c’est le plaisir qui prime. Celui de l’acte même d’écrire d’abord, de bâtir quelque chose. C’est le plaisir, je suppose, de l’artisan qui travaille le bois jusqu’à lui donner la courbure, le grain et le toucher voulus et de voir l’objet fini sur l’établi alors qu’il n’était que dans sa tête jusque-là. C’est aussi le plaisir du jeu intellectuel : celui qui consiste à chercher l’expression adéquate, le mot, la ponctuation capables de rendre parfaitement l’idée ou l’émotion. C’est jubilatoire lorsqu’on a le sentiment d’avoir trouvé. Ensuite il y a l’excitation à voir son manuscrit devenir un livre, le laisser dans les mains de quelqu’un, attendre que les personnages qu’on a créés prennent vie sous ses yeux et dans sa tête. Cette dimension du partage, de l’échange avec les lecteurs, je n’en avais pas conscience avant que mon premier roman ne paraisse. Je pensais l’écriture un acte strictement solitaire. J’ai découvert avec émotion que c’était tout l’inverse. Les mauvais côtés existent aussi : le temps qui manque cruellement pour écrire, la difficulté parfois à poursuivre ce marathon qu’est l’écriture d’un roman et à ne pas céder au découragement. Et lorsque par bonheur le livre parait, la difficulté à être lu par les libraires qui n’ont pas le temps de vous lire, l’énergie qu’il faut déployer pour espérer gagner en visibilité et donner à son roman la chance d’être découvert par des lecteurs. Et puis la terrible réalité financière du métier d’écrivain : lorsque quelqu’un achète votre roman 16€, l’auteur touche moins d’1,30€. Difficile d’espérer en faire profession et y consacrer l’essentiel de son temps et de son énergie. 🎤 As-tu des rituels, habitudes d’écriture ? Des rituels c’est beaucoup dire … Disons simplement que dans le processus de conception du roman, je commence par jeter mes idées sur un cahier, au crayon, de préférence. Puis quand le plan est remanié, modifié, corrigé, amélioré et enfin posé, que je sais où je vais, j’écris essentiellement sur ordinateur. J’aime bien alors m’installer en hauteur, sur le comptoir de ma cuisine. Là où il y a une belle lumière. S’il y a du bruit, par contre, je m’isole dans le bureau. Quant aux idées qui surgissent, parasites par rapport au projet en cours, mais que je sais que je dois immédiatement consigner pour ne pas les oublier pour un futur projet, je les note souvent dans un bloc-notes dans mon téléphone. J’appelle ça mon « frigo » : j’y accumule tout un tas d’idées et de pistes, je les mets « au frais ». Un jour, peut-être, j’en ressortirais l’une ou l’autre, et j’essaierais de cuisiner quelque chose à partir de cet ingrédient … C’est ainsi qu’est né Les Naufragés, mon deuxième roman. 🎤 Combien de temps consacres-tu à l’écriture par jour ? Malheureusement, je ne parviens pas à trouver le temps de travailler à l'écriture de mon roman chaque jour car en dessous de deux heures consécutives, je suis assez contreproductive. Or j'ai rarement ces deux heures disponibles après ma journée de travail ou je n'ai pas l'énergie et la vivacité d'esprit nécessaires. J'essaie donc d'être particulièrement organisée dans mon boulot de prof pour pouvoir dégager un jour par semaine à l’écriture, plus une partie de mes vacances. Cumuler ces deux activités professionnelles exige de la discipline, de l’efficacité et de l’endurance. Cela devrait sans doute demander aussi une bonne hygiène de vie et de la rigueur, mais j’adore sortir, faire la fête et voir des copains. J'en ai besoin pour mon équilibre et mon moral ! Alors pour ne pas sacrifier trop de temps de loisir et continuer de faire correctement mon travail de prof, je suis obligée de limiter le temps d’écriture. Il y a aussi beaucoup de tâches très chronophages : échanges avec l’éditeur, démarches administratives, gestion et organisation, mails aux libraires, aux organisateurs de salons, promo sur les réseaux sociaux pour faire connaître mes livres, informer les lecteurs de tel salon où me rencontrer… J’essaie de répartir ces multitudes d’impératifs dans tous les petits temps morts du quotidien. Et puis les week-end, je suis souvent en salons du livre, en librairies pour des rencontres ou des séances de dédicaces. Bref, les journées et les semaines sont trop courtes, hélas ! 🎤 Quel est ton livre préféré parmi ceux que tu as écrits ? Cela me fait penser au film Le choix de Sophie : autant demander de choisir entre ses enfants ! J'expliquerais donc ... pourquoi je ne choisirai pas ! J’adore mon premier roman, pour sa vivacité de premier projet, pour tous les magnifiques souvenirs que sa très lente gestation a nourris pendant des années mais je l’aime aussi pour ses faiblesses, ses erreurs de débutante, ses fautes et ses fragilités. Le soleil ne brille pas pour tout le monde est mon premier-né de papier. Il m’a faite écrivain. Je le chéris pour cela, aussi imparfait soit-il. Je suis fière d’avoir été au bout de mon deuxième roman. D’avoir transformé l’essai, comme un joli coup de pied au rugby ! Je pense que Les naufragés est mieux construit, dans son intrigue et dans ses personnages. Je crois aussi avoir progressé en écriture et pris conscience de certains mécanismes importants dans la fabrication d’un récit. Mon deuxième roman m’a prouvé que je n’étais pas un imposteur. Il me donne toutes les raisons de croire en moi. Il fait que l'aventure se poursuit. Bref chacun de ces deux livres a toute sa place dans mon parcours. Et dans mon cœur. Leurs personnages peuplent mon petit monde parallèle. Je les ai créés. Je les aime. 🎤 Et parmi ceux que tu as lus ? J’en ai tant lus, j’en ai tant aimés ! De La chèvre de Monsieur Seguin, parmi mes premières lectures d’enfant, transmise ensuite à ma fille, ce qui lui donne un sel particulier à Entre deux mondes d’Olivier Norek, un roman dévoré il y a quelques mois et que j’aurais aimé écrire, tout comme Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu que j’admire. Mais j’aurais aussi été fière de signer le grinçant Mon mari, écrit par Maud Ventura ou l’innovant Kerozène d’Adeline Dieudonné. Sans oublier le très puissant Anima, de Wajdi Mouawad, rare roman que j’ai lu plusieurs fois. Mais ce serait alors oublier Pierre Lemaître et son Trois jours et une vie qui m’avait tant marquée. Non, vraiment, il y a trop de romans virtuoses lus récemment pour faire un choix exclusif. Et encore, je ne parle pas de tous ceux qui ont forgé ma culture et ma sensibilité de lectrice, pendant mes années lycée et que j’idolâtre carrément ! Des Souris et des hommes, de Steinbeck ou Jean de Florette de Marcel Pagnol, L’Etranger de Camus comme l'Antigone d'Anouilh, ou encore Belle du Seigneur de Cohen, sans oublier La Nuit des Temps de Barjavel qui m'a offert le prénom de ma fille Eléa. Mon amour inconditionnel pour la tragédie vient de ces histoires-là alors je les garde toutes ! 🎤 Quel personnage de roman aurais-tu aimé être ? Aucun ! La tragédie, les romans noirs, c’est beau à lire, à écrire. Mais à vivre ? plutôt mourir ! 😊 🎤 As-tu d’autres passions que l’écriture ? La lecture ! Et les voyages. Si je croisais un génie, je ferais ce vœu : avoir pour métier de lire, d’écrire des chroniques et des romans. Je pourrais exercer cette profession n’importe où, alors je parcourrais le monde au gré des envies et des opportunités. 🎤 Peux-tu nous parler de ton dernier roman ? Mon deuxième roman, Les naufragés, est un roman noir, plus qu’un polar : comme dans le premier, Marseille offre un cadre et la société actuelle nourrit l’intrigue, mais cette fois le héros, Hugo, est aux prises avec ses propres certitudes plutôt que contre des criminels. Cet homme qui pourrait être notre voisin de palier est confronté à des choix qui pourraient être les nôtres. Il va s’engager, comme nous aurions pu le faire. Mais sait-on jamais dans quoi on s’engage ? Au-delà de la question sociétale que j’ai voulu aborder, je mets en scène la difficile question du choix. Et comme dans mon premier livre, l’amitié, la confiance, la parole donnée, l’honneur des hommes sont les ancrages du lien humain, essentiel à mes yeux dans nos sociétés brutales et absurdes. Vous noterez que j’ai parlé du « deuxième » et non du « second roman » : je compte bien ne pas m’arrêter là. Et si mon troisième projet va à son terme, il sera bien différent des deux premiers. Différent dans son cadre comme dans sa narration. Sans en dire trop, sachez qu’il s’agira d’un roman choral, autrement dit où la narration est prise en charge par plusieurs narrateurs distincts. Cela rend l’écriture de ce troisième roman très laborieuse et les écueils sont nombreux. Mais le défi m’intéresse. Alors je poursuis mon travail. 🎤 Que lis tu en ce moment ? Je relis Germinal, de Zola, parce qu’il faut revenir régulièrement aux grands maîtres, et que je veux faire aimer ce roman à mes collégiens pour terminer l’année scolaire en beauté ! Mais j’ai hâte de pouvoir découvrir La femme du deuxième étage de Jurica Pavicic dont la chronique d’un blogueur m’a vanté la qualité. Après, pourquoi pas La faille, de Thilliez. Mais je voudrais aussi enfin lire La chinoise du tableau, de Florence Tholozan, éditée chez le même éditeur que moi : je vais la rencontrer lors d’un salon en septembre à St Rémy de Provence. Je voudrais avoir lu son livre avant pour en parler avec elle. Elle avait très gentiment répondu à toutes mes questions et donné de précieux conseils à la veille de mon tout premier salon du livre … 🎤 Un mot pour terminer ? Merci ! L’un des mots les plus importants de notre langue. Merci Françoise d’avoir lu mes romans, d’avoir partagé votre enthousiasme autour de vous et merci de m’accorder de l’intérêt et une place dans votre univers. Merci enfin à vous tous qui avez lu cette interview. Me donner de votre temps est un cadeau. J’espère qu’en retour, je saurai vous apporter de belles émotions par mes deux romans : Le soleil ne brille pas pour tout le monde et Les naufragés. 🎤 Merci Audrey pour de t'être prêtée au jeu de ces questions/réponses et pour la passion que l'on ressent dans chacune de tes réponses. J'ai adoré les découvrir, te découvrir. J'ai adoré la façon dont tu manies les mots, bravo et MERCI à toi! 🙏 Et si on se prêtait au jeu du Portrait Chinois? Audrey Sabardeil s'est livrée pour nous à cet exercice! Son portrait chinois? Passionnant! 🙏 🎤 Si tu étais ..... 🎼 Une chanson Un choix impossible tant il y a de chefs d’œuvre ! S’il le faut vraiment, je choisirais pour le texte : La Quête, de Jacques Brel pour ces mots : « Aimer, même trop, même mal / Tenter, sans force et sans armure / D’atteindre l’inaccessible étoile » et pour la musique : Whole Lotta Love (Led Zeppelin) parce que je ne peux pas y résister. 🦎Un animal Le lézard, pour profiter du soleil 🖤 Une couleur Le noir, comme les romans que j’aime lire et écrire 🌺 Une fleur Le coquelicot, pour ses pétales froissés et sa tendance à pousser un peu n’importe où. Son côté rustique et fragile aussi, comme ce que j’aime révéler chez mes personnages et qui m'émeut chez les gens, en général. 💋 Une émotion L’euphorie, pour l’ivresse et l’énergie qu’elle procure. L’émotion des grands moments. ⏳ Une époque À revivre : Les années 1990-1993, parce rien ne vaut pour moi les années lycée et pour revoir mes parents en vie. Pour un voyage dans le temps : les années 65-75, pour voir tous ces concerts des artistes morts trop tôt et dont je regrette amèrement de n'avoir jamais senti les vibrations uniques que donne un concert live ( en vrac, je ne verrai jamais The Beatles, The Pink Floyd, Bob Marley, The Doors, Tina Turner, Aretha Franklin, James Brown, Stevie Wonder, Ray Charles, The Queen, Jacques Brel, et j'en oublie plein !) ⌚Un moment de la journée Le soir, parce que je suis un oiseau de nuit. Le matin pour la grasse matinée parce que je suis un oiseau de nuit (encore!) 🧳 Un lieu N’importe où, tant que c’est avec des amis. 🛋️ Une pièce de la maison À mi chemin entre la cuisine et le salon, autour du comptoir, pour travailler, écrire, regarder mon homme cuisiner, boire un verre entre amis, avoir de grandes discussions sérieuses autant que des fous rires mémorables 🎥 Un film Fight Club de David Fincher pour son incroyable scénario, ses trois acteurs impeccables et sa bande-son parfaite. Where is my mind ? 🌳Une saison Le printemps, comme la promesse de tous les possibles. L'été pour le soleil, la Méditerranée sur la peau et les longues soirées qui s'éternisent, pourvu qu'il reste du rhum ! L'hiver enneigé pour la sensation unique du ski, pour le contraste blanc/bleu dans les Alpes. L'automne et ses couleurs de feu. J'aime les saisons et surtout j'aime l'alternance des saisons. 📚 Un personnage de roman Pour ne pas avoir à choisir un personnage des romans que j'ai lus (encore un choix cornélien!), je botterais en touche et opterais pour Hugo, le héros de mon second roman. Il y a beaucoup de moi en lui. 📘 Un roman Le soleil ne brille pas pour tout le monde, mon premier. Celui qui m’a permis de me sentir légitime dans mon désir d’écrire. ⛵ Un voyage Encore un choix complexe. J‘adore les voyages. Peut-être celui que j’ai fait à New York pour mes 40 ans. Je suis allée de surprises en surprises dans cette ville. ✍️ Une citation « Les hommes ne sont beaux que des décisions qu’ils prennent ». Eldorado, Laurent Gaudé Je réalise que cet exercice du portrait chinois est particulièrement compliqué pour moi : j'ai vraiment du mal à choisir. à renoncer. Ça doit pouvoir se psychanalyser, à mon avis. Mais je m'en garderais bien ! FIN ! Merci Audrey pour ce magnifique portrait chinois! 🙏 Audrey dont les deux romans "Le soleil ne brille pas pour tout le monde" et "Les naufragés" sont en librairie chez M+ Éditions
- Les couleurs du silence * Delphine Giraud
Les couleurs du silence, le nouveau roman de Delphine Giraud - Romancière aux éditions Fleuve Editions alors que son second roman Doucement renaît le jour est paru en format de poche chez Pocket. La nouvelle héroïne composée par Delphine Giraud, Lila, est une jeune femme très attachante, tout feu tout flamme, qui ne cherche qu'à aider ceux qui l'entourent, sans toujours mesurer les conséquences de ses actes. Histoire d'amour et secrets de famille: un cocktail addictif auquel il est très difficile de résister! "On dit que le bonheur n'est pas palpable, qu'il faut une prise de conscience pour s'apercevoir qu'il est là. Un petit soubresaut en soi, une vague sensation, une étreinte délicate comme une aile de papillon". Le bonheur de Lila, jeune femme solaire de 24 ans, passionnée de dessin, c'est Karl, "tout simplement", parce que Karl, c'est son soleil à elle. Ils vivent tous les deux une histoire d'amour aussi douce et belle que dans les contes de fées. Lorsque Karl propose à Lila d'emménager dans sa maison, dans sa région, elle accepte avec bonheur, même si le prix à payer est de quitter sa famille, ses deux meilleures amies et son village qu'elle aime. Le bonheur est lumineux, coloré, palpable pour Lila aux côtés de Karl! Elle travaille, dessine et peint sa vie en couleurs à ses côtés et dans son travail. Karl qui lui dit l'aimer comme un fou... Mais même dans les amours de contes de fées, le rose ne prédomine pas toujours dans la palette de couleurs que nous offre la vie. Le quotidien n'est pas toujours un arc en ciel de couleurs vives. Lorsque Lila doit se réorienter professionnellement, elle qui aime tant les contacts humains, voilà qu'elle se retrouve bien solitaire dans la grande maison de Karl. Son petit rayon de soleil en journée? Esteban, le fils de l'employée de la maison de Karl! Avec lui, elle papote, dessine, rit, sourit, tout ce qu'elle aime, la vie et les relations humaines! Lila, jeune femme du côté solaire de la vie, un rayon lumineux et chaleureux à elle toute seule! C'est auprès d'elle que se réchauffe le coeur de Karl, pour qui le passé a dessiné des couleurs sombres dans la vie. Vous raconter l'intrigue dénaturerait le bonheur de votre lecture, je vous dirai simplement que Lila, petit bout de femme tut en bienveillance, empathie, humanité,... va essayer à sa façon d'illuminer le passé sombre de Karl, de lui faire renouer des liens avec les siens, d'effacer les silences et les non dits. Elle va puiser dans tout ce qu'elle a de positif et lumineux en elle pour essayer de rassembler les êtres humains autour d’elle cabossés par la vie. Parce que les silences, Lila ne les aime pas. Elle désire que les silences se dessinent, s'expriment, se brisent, pour que la lumière réapparaisse à jamais dans la vie des personnes qu'elle apprend à connaître et qu'elle aime. Lila veut apprivoiser les couleurs du silence. Va t'elle réussir? A vous de le découvrir dans ce beau roman que nous offre là Delphine Giraud! Une palette de peintre colorée d’un zeste de mystères, d’une dose de secrets et de suspense, d’une pincée d’entraide, d’un soupçon de bienveillance, d’une grande portion d’amour, d’une belle part d’amitié, d’une jolie tranche d’humanité Delphine Giraud vit avec sa famille en Vendée, elle est passionnée de lecture et d'écriture. Les Couleurs du silence est son troisième roman après les succès de Six ans à t'attendre et Doucement renaît le jour, publiés chez Fleuve Editions et Pocket. 🎨Résumé 🖼️ Depuis quelque temps, Lila, 24 ans, graphiste et passionnée de dessin, vit un amour de conte de fées avec Karl. C'est pourquoi, lorsque ce dernier lui propose de venir vivre avec lui à Saumur, la jeune femme n'hésite pas longtemps avant d'accepter de quitter son village natal. Mais au bout de quatre mois, elle se retrouve sans travail. Commencent alors de longues journées durant lesquelles elle essaie en vain de se lier avec Charlotte, l’employée de maison. Froide et secrète, celle-ci reste désespérément insensible à ses tentatives. Un jour, Karl reçoit une lettre de Pierre, son frère. C’est inattendu : leurs parents sont morts dans un accident domestique huit ans plus tôt, et ils ne se parlent plus. Lila se met en tête de les réconcilier, malgré le refus et la colère de Karl. Le doute s'installe dans l'esprit de la jeune femme. Que lui cache-t-il ? 🎨 Extraits 🖼️ On dit que le bonheur n’est pas palpable, qu’il faut une prise de conscience pour s’apercevoir qu’il est là. Un petit soubresaut en soi, une vague sensation, une étreinte délicate comme une aile de papillon. Le sien, elle le touchait du bout des doigts. Son bonheur était Karl. Tout simplement. Lila appartenait à cette génération téléphone, mais elle avait vu trop de scènes de « solitude entourée », comme elle les nommait, pour y être accro. Ces groupes de jeunes qui se prenaient en photo et avaient l’air de passer une soirée formidable, alors que, dès la pose terminée, chacun replongeait dans son monde virtuel. Ces couples qui n’avaient plus rien à se dire et « conversaient » avec d’autres Elle lui avait appris à observer les formes autour de lui et à y voir quelque chose : un dauphin, un profil de sorcière, une fleur, un assemblage de formes géométriques Leur amour sentait bon et s’étendait devant leurs pieds à perte de vue. Avec le temps, il prendrait une autre forme, comme ces petits sacs de brins de lavande en tissu que sa mère achetait l’été en Provence, et qu’elle disposait dans les armoires pour que le linge sente bon. Leurs sentiments se recycleraient, mais ne s’éteindraient jamais Comme un écrivain relit ses notes, quelques phrases écrites sous l’impulsion, un musicien réécoute des morceaux enregistrés puis abandonnés, afin de trouver celui qui fera toute la différence, Lila se plongeait dans les esquisses qui lui étaient venues naturellement, pour réfléchir à celle qui convenait le mieux au thème imposé
- Une belle vie 🙏 Virginie Grimaldi
Qui donc a ce don particulier de faire passer du rire aux larmes en une micro seconde? D'éclater de rire et d'avoir en même temps des larmes qui perlent doucement au creux des yeux? Virginie Grimaldi! 🙏 Une belle vie m'a emportée dans un univers que je ne connais pas, celui de la fratrie. Je l'ai lu avec les yeux émerveillés d'une enfant qui aurait rêvé avoir une soeur, pour rire, se chamailler, la chambrer, papoter, s'apaiser. Une belle vie m'a emportée dans un univers que je connais bien, celui de l'amour inconditionnel d'une grand-mère. Cet amour complice qui protège, comprend, soutient, fait rire, pardonne, accompagne l'enfant et adulte que nous sommes tout au long d'une vie. La mienne est partie rejoindre les étoiles bien trop tôt dans ma vie. J'ai aimé me replonger dans ce merveilleux amour là, avec Mima. Virginie Grimaldi a ce don particulier de décrire des vies, nos vies, avec humour, sincérité, amour, universalité. Elle trouve les mots qui chantent, les mots qui nous font "pleurer en dedans". Ceux qui tourneboulent, qui scintillent de gaieté. Ceux qui nous font rire aux larmes. Du rire aux larmes. Des larmes aux rires. La frontière est mince, Virginie la franchit chaque fois avec talent et bienveillance. Une belle vie. C'est ce que l'on se souhaite tous. "Prendre son envol et bouffer la vie" C'est ce dont on rêve aussi. Et puis, les liens, du sang, d'amitié, d'amour, de coeur. Les liens, si importants. "C'est tout ce qui compte, finalement: se faire une place dans le coeur des autres et accueillir du monde dans le sien". Merci Virginie Grimaldi de parler au coeur de chacun 🙏 PS: j'ai adoré les petits clins d'oeil faisant référence à ses romans précédents! Les avez vous repérés? 📚 Résumé 📚 Emma et Agathe Delorme sont soeurs. Elles ont grandi l'une contre l'autre, mais sont pourtant très différentes. Agathe, la plus jeune, bordélique et ardente, a toujours pris toute la place dans le bain, dans la chambre et dans le coeur d'Emma.Après cinq ans d'un silence inexpliqué, Emma donne rendez-vous à Agathe dans la maison de vacances : Mima, leur grand-mère adorée, n'est plus, il faut vider les lieux et faire le tri dans les souvenirs. Les soeurs Delorme ont une semaine pour tout se dire et rattraper le manque de l'autre. Parviendront-elles à réparer le passé ?Dans la beauté de cet été au Pays basque, où leur enfance cogne à la porte, résonne la force de leur histoire. Entre rires et larmes, un roman bouleversant et irrésistible.
- Petits bonheurs à tous les étages ❤️ Sandra Martineau
Coup de coeur pour Petits bonheurs à tous les étages, le nouveau roman de Sandra Martineau chez XO Editions! A travers ce roman optimiste, Sandra Martineau nous emmène dans la vie d'une cité. Renaissance, quel beau nom pour aborder des thèmes profonds tout en légèreté! Joanna, maman d'un merveilleux petit Arthur et de Valentin et Victoire, deux adolescents en quête d'eux même et remplis d'amour. Les voilà "obligés", par les circonstances de la vie, de vivre dans l'immeuble d'un quartier populaire. Au départ, les préjugés foisonnent. Alors qu'il suffirait simplement d'apprendre à se connaître, s'apprivoiser pour vivre ensemble. C'est ce que Joanna et les siens vont faire. Auprès de Raymond, Fatou, Darla, Djibril, Yvonne... et tant d'autres, grâce à qui ils vont faire tomber les barrières des jugements hâtifs. Parce que les apparences sont souvent trompeuses. Parce qu'il suffit de s'ouvrir aux autres pour les découvrir. Et pour se découvrir aussi. Un magnifique portrait de femme qui reprend sa vie en main. D'adolescents qui se cherchent pour mieux se trouver. De la vie dans une banlieue où, oui, il fait aussi bon vivre. Une belle histoire positive et joyeuse où s'entremêlent des thèmes plus profonds, des thèmes qui sont le reflet de notre civilisation. Une histoire bienveillante, joyeuse, malgré les coups du destin. Une histoire où l'humain prend toute sa place. Une histoire de solidarité, de résilience. De femmes, toutes différentes mais tellement semblables par leur combativité au quotidien. Un peu de douceur dans ce monde de brutes, voilà ce que nous offre Sandra Martineau avec cette histoire que je vous recommande chaudement. Une belle histoire. Des thèmes légers et profonds qui touchent en plein coeur. De l'amitié, entraide, solidarité. Oui, c'est certain, il arrive que le bonheur soit à tous les étages. Pour peu qu'on ouvre grand les yeux sur la beauté du monde qui nous entoure. Merci pour cette belle histoire! 🙏 Envie de le découvrir? ❤️ 📚 Résumé 📚 Joanna, la trentaine pétillante, mère de trois enfants, coule une vie ranquille, et un peu ennuyeuse, dans un quartier résidentiel, entre dîners mondains et après-midi au golf. Alors, le jour où, sous ses yeux, son compagnon, richissime financier, est arrêté pour escroquerie, c’est un tsunami qu’elle affronte. Tous les biens de la famille sont saisis. Plus de revenus, plus de maison. Joanna doit se réfugier de l’autre côté de la ville, au cœur des cités… terre de tous les fantasmes. Logée avec ses enfants dans un petit appartement, elle va pourtant, à chaque étage de son immeuble, faire des rencontres qui bouleverseront sa vie. Djibril, Raymond, Fatou… ses nouveaux voisins vont peu à peu changer sa vision du monde. Et lui apporter une énergie insoupçonnée. Un roman optimiste qui fait tomber avec humour les préjugés. Une tendre invitation à cultiver le goût des autres pour mieux se découvrir
- Après nos rêves, enfin le jour ✨ Magali Discours
Le nouveau roman de Magali Discours dans la collection Instants Suspendus de l'Archipel! "Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous". Il était une fois un roman lu sur un banc. Une rencontre, un tableau, un auteur aimé. Vers la beauté.... Il était une fois une boîte à livres. Des messages échangés. Des rêves partagés. Vers la promesse d'un amour... Il était une fois un coup du destin. Un rendez-vous manqué. Une mémoire oubliée. Vers l'espérance. Les années ont passé. Les rêves jamais oubliés. La mémoire à l'épreuve du temps. Vers un amour perdu... Il était une fois une magnifique histoire. Où les rêves deviennent réalité. L'impossible n'est qu'un vain mot. Tous les possibles prennent la place. Pour permettre de rêver. 🎼It's a new dawn. It's a new day. It's a new life for me. And I'm feeling good🎼 Merci Magali Discours pour ce récit entre deux rives. Pour cette histoire qui donne envie de croire en la vie. De croire en ses rêves. Malgré les aléas, les contretemps, les rencontres manquées. Merci pour ce récit rempli d'étoiles, de soleil et de lune. Pour cette histoire pleine d'espérance, d'humour et de fantaisie. Pour les hasards, les rendez-vous et l'amour en prime. Un coup de coeur que ce roman! Merci! 🙏✨🌛☀ Envie de le découvrir? 🎼And I am feeling good 🎼 📚 Résumé 📚 Les bouteilles à la mer trouvent toujours un rivage... Maximilien, la trentaine, terrassé par un accident vasculaire, se réveille après une semaine de coma. Il a tout oublié ou presque ! Alors qu’il renoue avec sa vie d’avant, sa famille et ses anciennes connaissances, une idée l’obsède. Il doit tout mettre en œuvre pour retrouver une femme brune dont il garde un vague souvenir à la saveur sucrée. Son fantôme le hante. Il entend encore ses talons claquer sur les pavés de Senlis. Comédienne, Diane rêve de percer. Mais sa carrière peine à démarrer. Elle joue les figurantes dans une série tournée à Senlis, attendant le rôle qui fera d’elle une vedette. Pourtant, lorsque le cinéma lui ouvre enfin ses portes, le regret d’une histoire d’amour manquée l’empêche de savourer le bonheur qui s’offre à elle. Entre désirs et soupirs, la vie impose pas mal de chassés croisés.
- Rouge karma 📚 Jean-Christophe Grangé
Rouge Karma, le nouveau roman de Jean-Christophe Grangé! Rouge. Rouge Passion. Rouge Sang. Rouge Violence. Rouge Colère. Rouge Sexualité. Rouge Danger. Tout y est dans le dernier roman de Jean-Christophe Grangé! Une plongée puissante et addictive dans les arcanes du Mal. Le Karma. Porter le poids de son passé. Payer pour les fautes de ses vies antérieures. "Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe?" Hervé, Jean-Louis et Nicole, réunis le temps d'une traque obscure, d'un chemin vers le Diable, vont plonger dans cet Enfer! Jean-Louis, flic aux airs de gangster. Ténébreux, torturé, illusions perdues, accro aux paradis artificiels. Hervé, jeune homme à l'esprit malmené, aux nuits déchirées. En quête de lui-même. Nicole, jeune fille de bonne famille. Vivre son existence au lieu de la rêver. Tel est son désir, pétri d'idéaux. Le "samsara", source de malheurs et de souffrances. Ils vont y plonger, tous les trois. Sortir de ce cycle, échapper à cette fatalité sans fin? Pour cela, s'unir, enquêter aux confins de la terre, aux confins du Mal. Comment? A vous de le découvrir dans cette enquête addictive, puissante, forte. Un chemin vers le Mal à un rythme effréné, des images qui malmènent, des récits éprouvants, des meurtres hallucinants, vous n'en sortirez pas indemnes. Avec Nicole, Hervé et Jean-Louis, vous allez plonger à pieds joints dans le Rouge, dans le Noir, dans les tréfonds des âmes ténébreuses. Les Dieux, le Diable, les Saints, les Mahatmas, les Prophètes. Les sectes, religions, réincarnations, transmigrations des âmes. Vous feront tourner la tête. Vous retourneront l'esprit. Jusqu'à l'affrontement final. Et quel final! Envie de découvrir le destin de Nicole, Jean-Louis et Hervé? Plongez donc dans ce cauchemar indien. Dans la violence, la destruction. Peut-être la rédemption. De quelle couleur sera votre Karma? Faites vous partie des inconditionnels de Jean-Christophe Grangé? Envie de découvrir son nouveau roman? 📚 Résumé 📚 Hervé, Jean-Louis et Nicole auraient pu être des héros de Mai 68. Ils seront bien mieux : les héros de leur propre destin. Alors que Paris est à feu et à sang, que la Vème République vacille sur ses fondations, le corps d’une jeune fille est retrouvé, nu, mutilé, dans une position de yoga. Jean-Louis attaque l’enquête – il est flic. Hervé et Nicole le secondent – ils sont les amis de la victime. Maos, hippies, yogis... Tout y passe. Le trio interroge, tâtonne, et bientôt trouve : le mobile des meurtres – car il y en a eu d’autres – est au bout du monde, en Inde. De Calcutta à Bénarés, les aventuriers remontent le temps et l’espace, jusqu’à, enfin, découvrir la stupéfiante vérité sur les rives du Gange, parmi les palais délabrés et les morts qui brûlent. C’est tout ? Non : le mot de la fin, celui qui donnera toute sa cohérence à l’histoire, sera prononcé à Rome, sous les dorures et la pourpre du Vatican... Hervé, Jean-Louis et Nicole auraient pu être des enfants de leur siècle. Ils seront bien mieux : les enfants de leur propre karma. Un karma rouge sang, comme un cœur prêt à éclater.
- Princesse autonome ✨ Lola Zidi
J'ai 29 ans. Je m'appelle Mars. Je fais la fête, reine de la nuit. Joie éphémère, perdu l'envie. Rêves au placard. Ma vie se barre. J'ai 29 ans. Une Mamie Gangsta. Mami Gangsta, reine de mes jours. Qui rêve pour moi. Qui rêve d'amour Apprendre l'amour, s'aimer soi-même. Oublier le passé, croire en l'avenir. Pas toujours facile de se dire "Je m'aime". Pour le meilleur ou pour le pire. Princesse autonome, en devenir. Malgré les failles, malgré l'absence. Les peurs et les fêlures... Arriver à en guérir. Mettre le pied à l'étrier du bonheur, il y a urgence. La magie existe pour ceux qui y croient. Je n'y crois pas, je crois ce que je vois. L'apprivoiser, tenter un voeu. Mamie Gangsta, oui je le veux. A toutes les princesses autonomes. Les femmes puissantes malgré leur peur. Peur de s'aimer, de s'affirmer. Peut d'être soi, se rencontrer. Faites donc un voeu, croyez en vous. N'ayez plus peur de vous aimer. Merci à Lola Zidi pour cette histoire qui sort des sentiers battus. Une histoire attachante, lumineuse, émouvante. Moderne, ancrée dans la vraie vie, si forte et fragile à la fois. Une histoire qui percute, fait réfléchir. Une histoire qui donne envie de s'aimer et d'aimer la vie. Des personnages émouvants, amies, cousines, mamie, maman, tante, "la magicienne", entrez donc dans leur jolie sarabande. Une histoire de femmes qui se construisent au delà du silence, de l'absence des hommes de leur vie. Parce que toujours, toujours, l'amour gagne la partie 🙏 📚 Résumé 📚 Mars a une vie en pagaille et le cœur en vrac. Sa particularité : elle est la fille cachée d’un acteur adoré des Français qui ne l’a pas reconnue. Mais à grandir sans père, elle a poussé sans repères. Refusant d’avouer ce manque et sa souffrance, elle cache ses blessures derrière une grande gueule, des yeux émeraude et des nuits à faire la fête. Le jour de ses vingt-neuf ans, sa Mamie Gangsta lui ordonne de reprendre sa vie en main. Fini les mensonges, les coups d’un soir et les promesses de lendemains de cuite. Fini de jouer à faire semblant. Le hasard faisant bien les choses, Mars découvre une semaine plus tard sur son paillasson un étrange carnet : le début d’une aventure, une invitation à s’aimer. Et s'il était enfin temps de devenir une princesse autonome ?
- Les dominos de la vie * Laure Manel
Les dominos de la vie est une histoire qu'en tant que femme, on n'oubliera pas, assurément 🙏 Une histoire qui nous touche toutes, qui touche à l'intime, à notre ressenti personnel selon le chemin que notre vie a pris, selon les dominos qui auront été placés sur notre chemin. Cette histoire m'a énormément touchée. Happée par le passé et le présent, par la description du vécu et la réflexion qui en découle. Entre les flashbacks, écrits avec le coeur mais aussi les tripes de Laure Manel, qui m'ont tourneboulée. Et avec la vie d'Amélie, la vie de "l'après", la vie de maintenant. Ce roman aborde des thèmes forts qui touchent le coeur de chaque femme. Les dévoiler reviendrait à dénaturer l'histoire. Sachez simplement que vous ne serez pas indifférentes au vécu d'Amélie. Les flashbacks nous emmènent avec elle dans l'intime de ce qu'elle a vécu physiquement, sa souffrance tant mentale que vrillée au corps, les "pourquoi", le besoin de savoir mais aussi de reconnaissance de cette souffrance. La vie d'Amélie d'aujourd'hui? Elle se reconstruit pas à pas, à partir d'un déclic, celui de la guérison. Parce qu'après avoir vécu ce qu'elle a vécu, même si l'issue est positive, un changement s'est opéré en elle, on ne peut pas revenir à l'identique après avoir traversé tout ça. Amélie vit alors un décalage qui l'interpelle, un décalage qu'elle ne comprend pas elle-même, ni son entourage. Mais ce qu'elle ressent au plus profond d'elle c'est qu'elle ne peut plus être tout à fait la même. Amélie a remporté une victoire qui va marquer un tournant dans sa vie, c'est le "début du reste de sa vie" qui commence là. Se sentit différente dans une vie identique, en attendre plus, avoir besoin d'un souffle neuf, avoir ce sentiment puissant de vouloir profiter de l'existence après cette deuxième chance. Amélie a pris conscience du caractère éphémère de la vie, elle la voit différemment et surtout, elle veut la vivre différemment. Elle veut plus. Elle veut se trouver ou se retrouver en tant que femme. "N'attends pas demain pour cueillir les roses de la vie". C'est ce qu'Amélie va faire, quitte à faire tomber tous les dominos. Comment? à vous de le découvrir au fil de cette histoire bouleversante par le vécu, poignante par les décisions de vie d'Amélie, palpitante par l'avenir qu'elle se crée, pleine d'espoir aussi, de belles rencontres, d'amitié et de mains tendues par les siens, même s'ils ne la comprennent pas toujours. Amélie a ouvert les yeux, un déclic aura suffi, à elle de trouver son chemin. Ce chemin où elle veut vivre autre chose. Une histoire remplie d'espoir qui nous montre qu'il n'est jamais trop tard pour vivre pleinement, intensément, pour profiter de la vie et être libre. Qu'il ne faut pas rester spectatrice de son existence. Quitte à faire tomber tous les dominos... 🙏 Merci Laure Manel pour ce roman intime et profond, cette histoire grave et solaire à la fois, cette remise en question de l'existence, ce désir de croquer la vie à pleines dents. Un coup au coeur. Un coup de coeur! 💖 📚 Résumé 📚 En apprenant qu'elle est enfin guérie d'une tumeur invasive consécutive à des violences obstétricales, une jeune trentenaire voit sa vie basculer. Qui pourrait penser qu'une si bonne nouvelle puisse provoquer un tel choc ? Comment croire vraiment à la guérison ? Comment apprivoiser la peur de la rechute ? Et surtout, que faire de ce formidable appétit de vivre, de cette quête de sens et de " plus " qui envahit quand on se sait passé à côté du pire ? Pour Amélie, architecte d'intérieur mariée avec son amour de lycée et heureuse maman d'un petit garçon de quatre ans, la vie paraît soudain morne et sans saveur. Bien décidée à embrasser pleinement cette deuxième vie et ne plus laisser la peur, la raison et les doutes gouverner son existence, la jeune femme ose pour la première fois... De petits en grands changements, Amélie se réinventera-t-elle entièrement et trouvera-t-elle le bonheur auquel elle tend ? 💙Laure Manel 💙 Diplômée en lettres, Laure Manel (un nom de plume) est enseignante en Maine-et-Loire et romancière. En 2015, elle auto-édite son premier roman, "Histoire d'@", qui dépasse 2400 lecteurs. "La délicatesse du homard" est son quatrième roman. Publié le 1er novembre 2016, son livre est resté numéro 1 pendant 50 jours sur Amazon. Ce roman lui a permis de signer un contrat avec l'éditeur Michel Lafon. Elle a également écrit "La vie en rose" (2015), un roman jeunesse pour les 8-11 ans. son site : http://www.laure-manel-auteur.com page Facebook : https://www.facebook.com/lauremanelauteur/ Bibliographie : – Le craquant de la nougatine – La toute dernière fois – Le Sourire des fées – La Délicatesse du homard – La Mélancolie du kangourou – L’Ivresse des libellules – Histoire d’@ – L’Embarras du choix – Les dominos de la vie - Ce que disent les silences Après l'immense succès de La Délicatesse du homard et La Mélancolie du kangourou, Laure Manel a quitté l'enseignement pour l'écriture. Portraitiste tout en finesse et subtile analyste du couple et de la famille sur lesquels elle pose un regard aussi tendre qu'acéré, la romancière n'a pas son pareil pour nous livrer de magnifiques réflexions sur l'existence ainsi qu'en attestent L'Ivresse des libellules, L'Embarras du choix, Histoire d'@ ou encore Le Sourire des fées, la suite bouleversante de La Mélancolie du kangourou. Après l'ironie douce-amère du Craquant de la nougatine qui confrontait le sens du devoir à la passion, elle livre avec Les Dominos de la vie un récit puissant et actuel qui joue avec les frontières de la fiction et de l'autobiographie.
- La fabrique des petits bonheurs 💝 Danièle Fossette
"La fabrique des petits bonheurs", un titre qui déjà, nous invite à sourire, nous évader et rêver! Plonger dans La fabrique des petits bonheurs", c'est plonger dans un univers doux comme un petit bonbon sucré que l'on savoure doucement, joyeux comme un conte, profond par les thèmes qu'il développe. C'est s'émerveiller de la capacité des personnages à jouer avec les mots. Les mots qui font rire, rêver, voyager, trembler, pleurer, qui sont éblouis d'amour. Des mots doux ou sucrés, amers ou fondants qui guérissent les humains, qui guérissent les maux. Des mots qui permettent de conjuguer des différences pour écrire ensemble une belle histoire. Des mots pour aller vers soi et vers les autres. C'est ce qui arrive à Alice, jeune femme bourrée d'humanité, et à sa joyeuse bande de bras cassés: Roméo, Moïse, Ginette, Camille, JJ,... et bien d'autres qui viendront se joindre à un atelier d'écriture. Et c'est là que nous découvrirons avec eux que les mots ont tous les pouvoirs lorsqu'ils sont employés à bon escient. Qu'ils peuvent changer des vies, l'avenir, permettre de se construire ou se reconstruire, qu'ils ouvrent des portes vers tous les possibles. "Des mots-cerises, des mots-groseilles, des mots-framboises, des mots acides ou sucrés" qui offrent leur part d'émerveillement, d'espérance et bonheur partagé ensemble. J'ai adoré les idées qui foisonnent dans cette histoire: "les graines de rêves" à semer et faire éclore, les verbes fantasques et poétiques, le dictionnaire des mots inventés, les carnets d'étonnement,... Quelle belle, pétillante, naïve, joyeuse, profonde et douce lecture! Envie de découvrir les aventures de Alice et ses amis? Embarquez donc avec elle et allez faire un tour à "La fabrique des petits bonheurs". Vous en ressortirez avec l'envie de prendre un carnet avec vous, et d'écrire, noter, retranscrire tout ce qui vous émerveille et qui est un petit bonheur au quotidien! Un joli coup de coeur! 📚 Résumé 📚 Quand le maire demande à Alice, tout juste diplômée en lettres, de mettre ses compétences au service des « laissés-pour-compte » de la ville, elle est perplexe. D'autant plus qu'il lui octroie une pièce délabrée au fond d'une ancienne fabrique de confiserie. C'est là qu'elle rencontrera une joyeuse bande de personnages hauts en couleur, aussi attachants que cabossés par la vie. Parmi eux, Moïse et son optimisme contagieux ; Roméo, touchant par ses maladresses ; Ginette, alias Marylin, avec sa soif d’amour et sa franchise désarmante et Camille, la poétesse de la clé à molette. Parviendront-ils, ensemble, à inventer un chemin de petits bonheurs et à transformer leur vie ?